Danseur, chorégraphe, réalisateur et artiste pluridisciplinaire français, Michaël d’Auzon œuvre dans le spectacle vivant et les arts visuels depuis le milieu des années 90. Après des débuts au Ballet de Lorraine, il est directeur artistique de la Compagnie l’Instant à Nancy, chorégraphe invité dans différents théâtres européens, et artiste indépendant accueilli en résidence. Son travail, marqué par un langage du corps très personnel, se décline sur scène, sous forme d’installation vidéo, de photographies, de sculptures, de films d’artistes et d’œuvres de fiction.
En quelques dates :
1999 Lauréat des pépinières Européennes pour Jeunes Artistes, Helsinki / 2006 Chorégraphe invité au Ballet du Landestheater d’Innsbruck / 2008 Artiste en résidence au Centre Français de Berlin / 2009 Exposition collective, Biennale d’Art Contemporain, Metz / 2011 Exposition collective, La Mama Gallery, New York / 2011 Chorégraphe sélectionné à Reconnaissance, concours des Centres Chorégraphiques Nationaux / 2012 Artiste en résidence à la Corderie Royale de Rochefort / 2014 Exposition collective, Mac2000, Paris / 2015 Prix spécial du Jury, festival de court métrage Armoricourt
UN FILM DE
MICHAËL D’AUZON
AVEC
HERVÉ GUINOUARD, JOSÉPHINE SERRE, VINCENT GRASS,
DENIS LAVANT, MAJA JANTAR, ANTOINE FAURE,
LILLY EVERS, RENAN PRÉVOT, CHARLOTTE CIAVALDINI,
MAUD GAMELON, BRUNO BILLAUDEAU
Suite à une chute, un funambule entreprend un voyage intérieur, à la poursuite d’un nouvel équilibre.
Dans un temps suspendu, et à l’écart du monde, il est accueilli par une communauté d’artistes, où chacun fait face aux limites de son art.
Depuis que le soleil a brûlé* est un film de long métrage actuellement en cours de post-production, écrit et réalisé par Michaël d’Auzon.
Œuvre fictionnelle et poétique nourrie de nombreuses collaborations artistiques, ce film a été tourné librement pendant plusieurs années, dans un cadre économique indépendant.
Son mode de production alternatif défend l’idée de temps long et de nécessité artistique dans le champ de la création cinématographique.
Plus d’informations sur : www.depuisquelesoleilabrule.com
Un photographe est à la recherche d’un sourire.
Prix spécial du jury, Festival Armoricourt 2015
Court métrage, fiction, HD 2K, 1:85, couleur, dolby 5.1, 14’48’’
Scénario et réalisation : Michaël d’Auzon
Avec: Hervé Guinouard, Arnaud Simon et Nouha Matlouti
Image : Ishrann Sigidjian, son : Jonathan Laroche, montage : Antoine Rodet,
musique : Clément Janequin, Josquin Després, design sonore Lorenzo Brusci.
Court métrage chorégraphique réalisé en résidence à Berlin
en collaboration avec le vidéaste David Verlet
DV, couleur, 1:85, stéréo, 8’04’’
Court métrage chorégraphique réalisé dans les anciennes carrières d’Euville
en collaboration avec la danseuse Camille Mutel
DV, couleur, 1:33, 8’20’’
Renaissance
Traversée
Attente
Autoportraits photographiques,
digigraphies 20 x 30 cm et 60 x 80 cm,
édition de 10 e + 1 e.a.
En projetant quelques gouttes d’encre de chine sur du papier, s’inversaient à mes pieds le plein et le vide, le haut et le bas, l’obscurité et la blancheur du jour. Sous une pluie d’étoiles en négatif, j’ai vu ensuite le ciel se consteller de corps oniriques, se cherchant et se rencontrant. En atelier nous avons travaillé et filmé ces figures et ces gestes. Ils disent la route – celle où nous porte notre cœur.
Trois canaux vidéo HD noir et blanc, son stéréo, projection sur éléments d’architecture, hauts parleurs,
20’00’’ en boucle
Lieu et dates de création : Corderie Royale, Rochefort (FR), du 17. 03 au 15. 04. 2012
Création réalisée dans le cadre d’une résidence d’artiste à la Corderie Royale de Rochefort, en collaboration avec le Centre International de la Mer et l’association Accompagnement 17.
Avec la participation de : Sophie Durand, Dominique Kodrle, Céline Flosseau, Josy Bruneteau, Isabelle Chauvin, Marc Rousselot, Céline Roger, Françoise Chapalin, Aurélie Forestier, et Franck Boutenaigre.
Remerciements : Eléa Perrin, Mostafa Ahbourrou, Lise Levet, Anaïs Blanchard, Roxanne Labattu, et Lionel Coraux
Installation conçue pour la première Biennale d’Art Contemporain de Metz, à l’issue d’une résidence à Berlin.
Derrière une vitre translucide, un corps de lumière se métamorphose avec la plasticité du métal en fusion, dans une danse liquide en mouvement perpétuel.
Série de 4 vidéos HD couleur, son stéréo, rétroprojection, écran, élément d’architecture, plexiglas, hauts parleurs
Chorégraphie, image : Michaël d’Auzon / Design sonore : Lorenzo Brusci
Morphisme I : 11’16’’, Morphisme II : 13’25’’
Morphisme III : 5’05’’, Morphisme IV : 7’31’’
Lieu et dates de création : Biennale d’art contemporain, Galerie de l’Esplanade, Metz (FR), du 24. 09 au 08. 11. 2009
Soutien technique et financier : Conseil Régional de Lorraine, Conseil Général de Moselle
Composition vidéo réalisée à partir de plusieurs heures d’improvisation devant une caméra, à la fois inventaire d’un lexique comportemental et sa réécriture chorégraphique dans l’espace virtuel de l’écran. Une fresque cinématographique, spectaculaire et poétique, accompagné d’une création sonore de Lorenzo Brusci.
Vidéo HD couleur, son dolby surround 5.1, projection in situ, hauts parleurs
35’00’’ en version concert, 9’48’’ en boucle en version installation
Chorégraphie, image : Michaël d’Auzon, design sonore : Lorenzo Brusci
Lieu et date de création : l’Autre canal, Nancy (FR), le 26. 09. 2008
Soutien : bourse de résidence à Berlin du Conseil Général de Moselle, aide à la finalisation : Stanislas Schoirfer, École Nationale Supérieure d’Art de Nancy, l’Autre canal
Réalisée à partir d’une improvisation filmée en résidence à Berlin, cette vidéochorégraphie est un manifeste de la danse virtuelle, où la figure du corps expose le processus de sa propre défragmentation jusqu’à la résolution plastique de sa disparition.
Vidéo HD couleur, son stéréo, projection in situ, hauts parleurs
13’43’’
Chorégraphie, image : Michaël d’Auzon / Design sonore : Lorenzo Brusci
Lieu et date de création : École des Beaux-Arts, Besançon (FR), le 05. 02. 2011
Soutien financier : Bourse de résidence à Berlin du Conseil Général de Moselle, soutien technique : Sound-experience-design Berlin, Laborgras studio Berlin, Armeirre visuals Berlin (DE)
La chute
terre cuite émaillée raku, hauteur 18 cm
La lutte
terre cuite émaillée raku, hauteur 19 cm
Le secret
terre cuite émaillée raku, hauteur 18 cm
La voix intérieure
terre cuite émaillée raku, hauteur 16 cm
Plain-chant
terre cuite émaillée raku, hauteur 20 cm
L’envol
terre cuite émaillée raku, hauteur 19 cm VENDU
Le temps suspendu
terre cuite émaillée raku, hauteur 22 cm VENDU
L’ange écoute
terre cuite émaillée raku, hauteur 25 cm
L’acte pur
terre cuite émaillée raku, hauteur 25 cm VENDU
Le colporteur
terre cuite émaillée raku, hauteur 29 cm
La musicienne
terre cuite émaillée raku, hauteur 28 cm
Le personnage
terre cuite émaillée raku, hauteur 27 cm VENDU
Le funambule
terre cuite émaillée raku, hauteur 40 cm VENDU
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Conception, chorégraphie : Michaël d’Auzon
Danseurs: Michaël d’Auzon, Aurore Gruel, Elodie Sicard, assistant: Erick Guillard, musiques: Valentin Silvestrov, Bernard Parmegiani, Ryoji Ikeda, G.I. Gurdjieff interprété par Keith Jarrett, dramaturgie et photographies: Anne Colson, lumière: Olivier Irthum
Durée : 25 min.
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La beauté révèle l’être, elle est « impossessible ». Elle a besoin de vous, elle a besoin de nous tous. Elle est si fragile, et c’est pourtant l’exigence même. Elle a besoin d’être regardée et recueillie. Elle est pudique, mais elle surgit soudainement. C’est un « apparaître là » nous dit François Cheng. Elle a besoin de votre désir, elle a besoin de l’espace de votre cœur. Elle est un conquête de l’esprit, mais elle est « virtuellement là, depuis toujours là, un désir qui jaillit de l’intérieur des êtres ». À la pensée philosophique fait ici écho l’élan du chorégraphe, qui décline en cinq danses méditatives ce « retour à l’essentiel » opéré par l’auteur franco-chinois. Cinq tentatives chorégraphiques de dévisager et d’envisager aujourd’hui la question du beau.
A.C.
Dates, lieux: 26. 11. 2011 [Re]connaissance, concours de danse contemporaine, Château-rouge, Annemasse (FR), 13. 01. 2012 festival « Lorraine sur scène » Opéra national de Lorraine, Nancy (FR), 09. 11. 2012 Théâtre ici et là, Mancieulles (FR)
Production : compagnie l’instant, coproduction : CCN Ballet de lorraine accueil studio, CCAM Scène nationale de Vandœuvre, soutiens : région lorraine, Ville de Nancy, Centre de création chorégraphique luxembourgeois, L’autre canal Nancy
Spectacle librement inspiré d’un recueil de textes de François Cheng de l’Académie Française, paru aux éditions Albin Michel en 2006, avec l’autorisation de l’auteur et de son éditeur.
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Chorégraphie : Michaël d’Auzon
Danseurs : Lara Martelli, Davide Sportelli, design sonore : Lorenzo Brusci, Fabio Fonda
Durée : 30 min.
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Prenons un corps. Regardons sa structure complexe, comment l’apprentissage et la culture ont formé en lui de nombreux mécanismes et tendances répétitives. Chaque corps en mouvement possède cette grammaire gestuelle, muette, et signifiante. C’est une architecture imaginaire et invisible. Peut-on la matérialiser ? Peut-on isoler cet objet mental qui précède l’acte d’écrire, et regarder quelle est cette pensée préexistante à toute mobilité ? Ce complexe imaginaire…
Dates, lieux : 05. 05. 2009 Dot club, Berlin (DE), 26. 05. 2009 « Le transfrontalier » Danz festival Luxembourg (LU), 06. 06. 2009 « Le transfrontalier » dance festival, Theater Trier (DE)
Production : Compagnie l’instant, soutiens : Conseil Général de la Moselle, Conseil Régional de Lorraine, remerciements : Dot club Berlin
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Conception performance : Michaël d’Auzon
Danseurs : Michaël d’Auzon, David Bloom, Barbara Meneses, Maria Eugenia Rivas, Davide Sportelli, Anna Tenta, son : Johannes Sienknecht
Durée : 50 min.
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PLAY STOP consiste à composer une chorégraphie en direct, à partir d’une technique d’improvisation dirigée. Au cours d’ateliers préparatoires, les différents paramètres qui composent le mouvement sont étudiés: amplitude, dynamique, vitesse, trajet, coordination ou indépendance des segments osseux… Des chiffres, de zéro à six, définissent l’intensité de ces paramètres, et permettent d’aborder le mouvement comme un échantillon qui peut être manipulé en public. Dans la pratique, les danseurs sont guidés en temps réel par des informations qui vont stimuler leur improvisation.
Ce processus conduit le regard de l’interprète à concentrer son attention sur le type d’énergie qui motive son mouvement, et sur le phrasé, ou « musicalité visuelle », que celui-ci engendre. Il est ainsi l’instrumentiste d’une danse qui peut être regardée comme un objet plastique en mouvement.
Date, lieu : 24. 02. 2007 LaborGras Studio, Berlin (DE)
Résidence et soutien logistique : « impro on stage », LaborGras Studio
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Chorégraphie, scénographie, lumière, costumes : Michaël d’Auzon
Danseurs : Bérangère Brulebois, Ilja Van den Bosch, Leslie Humbert, Daniela Indrizzi, Virginia Lopez Gallo, Martin Dvorak, Daniel Morales Peres, Alexander Novikov, Jack Waldas, musiques : ErikM, Robert Normandeau, Arvo Pärt,
Durée : 30 min.
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Le passage de l’inconnue dans la rue brûle mes doigts. Je cherche où m’asseoir et regarder. Réalité incandescente. Mon corps immobile contemple l’abîme de l’instant qui porte un seul nom : absence. En mouvement, il revendique ce qui fut et ce qui sera. Manifeste pour l’imaginaire. Dans le sommeil de vivre, entre passé et avenir, je tends un fil pour le funambule de l’instant. Il s’appuie contre le mur de ses traces effacées, et s’accroche aux branches enlacées de son devenir, se repousse et s’allonge dans un double mouvement qui s’empare de ce qui passe et grandit : le temps contenu dans la tête, le temps qui n’existe pas. L’inconnue n’existe pas. Où ? Maintenant, infiniment.
Date, lieu : 26. 03. 2006, Tirolerlandestheater Innsbruck (AT)
Production: Tirolerlandestheater Innsbruck (AT), commande du Ballet d’Innsbruck
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Chorégraphie, conception, interprétation : Michaël d’Auzon
Dispositif vidéo : David Verlet, lumière : Fabien Fischer, musiques : Louis Dufort, Christian Zanési, régie son : Tony Manzullino
Durée : 40 min.
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Dans le cœur de l’attente infinie, l’incroyable présence au monde d’un reflet bouleverse la nature du regard. Un miroir est couché. C’est une flaque de lumière qui s’ouvre, telle une fenêtre pour la pensée. Sur l’autre face du visible, le corps immobile se met à danser. L’envie sans mémoire et sans objet danse la matière. L’autre corps s’éveille.
Dates, lieu : 15 & 16. 09. 2005, jardins du palais du gouverneur, Nancy (FR)
Commande de la Ville de Nancy, production : Compagnie l’instant, soutiens : Drac de Lorraine (AP 2005), Conseil Régional de Lorraine, Ministère de la culture et de la communication DICREAM, Ville de Nancy, remerciements : le Totem, Maxéville
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Chorégraphie, scénographie : Michaël d’Auzon
Danseurs : Nathalie Simon, Erick Guillard, Délphine Hélix, Manuela Maugeri, Léonard Rainis, plasticien live : Robert Renard, lumière : Fabien Fischer, création sonore : Bruno Billaudeau, costumes : Cathy Roulle
Durée : 50 min.
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Le caractère virtuose de la simplicité
L’attention constante qu’elle réclame
Mouvement continu aléatoire
Généreux et comblé
Oublieux de soi-même
La poésie c’est avoir au bout de la langue
Une certaine conscience planétaire
La poésie est ce qui me mange
Date, lieu : 22. 04. 2004, CCAM Vandœuvre-les-nancy (FR), festival « Corps d’avril »
Production : compagnie l’instant, coproduction : CCN Ballet de lorraine (accueil-studio 2004), Centre culturel André Malraux Scène nationale de Vandœuvre-les-nancy, soutiens : Drac de Lorraine (AP 2004), Conseil Régional de Lorraine, Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, Ville de Nancy, remerciements : la Manufacture – CDN de Nancy
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Chorégraphie, scénographie : Michaël d’Auzon
Danseurs : Nathalie Simon, Erick Guillard, musique live : Bruno Billaudeau, lumière : Fabien Fischer, costumes : Cathy Roulle
Durée : 50 min.
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Tailler dans la matière le passage qui mène de la violence à la compassion, de la brutalité à la compréhension, de l’agressivité au calme et à la plénitude. Dissection d’un nuage est la quête d’une extrême conscience de soi. Dans cet endroit ou l’extraction de la pierre n’est plus qu’un souvenir endeuillé de sueur, un certain éloignement avec le monde est accessible. C’est dans ce vide lumineux où la nature reprend ses droits que commence un travail sur le brouillard qui enveloppe nos âmes et nous fait commettre tant d’actes étrangers à nous-mêmes. L’observer, le percer, le dissoudre, et lorsque dans l’épaisseur de l’air l’opacité cotonneuse s’efface, alors seulement subsistent le regard simple et le geste essentiel.
Dates, lieux : 07. 02. 2003 CCN Ballet de lorraine, Nancy (FR), avant-première, 30, 31.05 & 01. 06. 2003 Anciennes Carrières d’Euville (FR), 22. 06. 2005 CCN Nantes (FR), festival « Connivences de juin », 09. 11. 2012 Théâtre Ici et là, Mancieulles (FR)
Production : Compagnie l’instant, coproduction : ACB Scène nationale Bar le duc, coréalisation : Parc naturel régional de Lorraine, soutiens : Drac de Lorraine (AP 2003), Ville de Nancy, Conseil Général de la Meuse, création réalisée dans le cadre de la résidence de la compagnie dans les anciennes carrières de pierre d’Euville, avec le concours de la commune d’Euville et de l’office du tourisme de Commercy.
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Chorégraphie, scénographie, conception marionnette : Michaël d’Auzon
Danseurs : Nathalie Simon, Mélanie Marie, David Berring, Nicolas Maurel, univers sonore : Frédéric Bailly, musique : Régis Renouard-Larivière, lumière, construction : Nathalie Mann, Stéphane Jollard, graphes lumineux : Robert Renard, musicien : Bertrand Colin
Durée : 1h
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Dans la recherche de la surface de soi qu’on veut perforer pour rejoindre, il y a toutes les joies et toutes les peines broyées en une explosion de lumière. Lorsque l’événement cesse de souffler et prend place dans la tête de part et d’autre des yeux commence le modelage des corps, le travail bancal de l’artiste, réanimer les cadavres de nos souvenirs. L’oubli de tout ce qui s’engouffre en nous par le passage de notre visage troué donne naissance à cet acte funéraire de momification du passé. Toute œuvre est un événement non pas embelli mais embaumé.
Dates, lieux: 06 & 07. 09. 2001 Théâtre Gérard Philipe, Frouard (FR), 09 & 10. 11. 2001 festival « attitudes », CCAM Vandœuvre-les-nancy (FR), 07. 12. 2001 Arsenal, Metz (FR), festival « Tendanses »
Production : compagnie l’instant, coproduction: CCN Ballet de lorraine (accueil studio 2001), CCN Ballet Biarritz (accueil studio 2001), Tgp Frouard, soutiens : Drac Lorraine (AP 2001), Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, Conseil Régional de Lorraine, Adami.
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Chorégraphie : Michaël d’Auzon
Danseurs : Kaisu Hölttä, Pia Keskinen, Eevamari Kitti, Susanna Leinonen, Anne Raudaskoski, Nadja Sarell, Inka Tiitinen, scénographie : Simon Leroux, musiques : Daniel Teruggi, Bruno d’Auzon, son : Jaakko Nousianen, lumière : Kalle Aaltonen, costumes : Annette Tamminen, assistante chorégraphie : Nathalie Simon
Durée : 1h 15 min.
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J’ai vu l’arbre ventre ouvert, l’arbre sans peau, le dedans de l’arbre, la lumière du dedans. J’ai vu son âme de papier, si légère… Avant de s’envoler, elle m’a laissé dans ses branches sept oiseaux blancs rieurs qui perdent leur chant derrière eux pour l’offrir à tout le monde, pour l’offrir à personne. À vous toutes qui donnez la vie, à vous toutes qui offrez par votre ventre et votre sang la vie à la vie, l’arbre m’a parlé de vous. De vous…
Dates, lieu : 15 – 17. 10. 1999 Alexander Theater, Helsinki (FI)
Création réalisée en résidence dans le cadre des Pépinières Européennes pour Jeunes Artistes, production : Alexander Theater Helsinki, Theater Academy Helsinki, Conseil des arts de Finlande.
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Chorégraphie : Michaël d’Auzon
Danseurs : Jennifer Blasek, Marine Castel, Daria Dadun, Morgan De Quelen, Caroline Lhuillier, Aurore Longère, Juliette Mignot, Christophe Béranger, Andreï Fedotov, Erick Guillard, décor : Robert Renard, univers sonore : Frédéric Bailly, lumière : Stéphane Jollard, assistante chorégraphie : Nathalie Simon
Durée : 40 min.
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Il n’est pas nécessaire de posséder les choses pour les aimer. Lorsqu’on croit les posséder, on les perd. Notre vie n’est pas notre vie. Elle imprime son passage dessous l’avancée de nos pas. Elle ne nous appartient pas car c’est nous qui lui appartenons. Elle est trop brûlante. Elle se consume. L’œil regarde la trace sur le mur. La beauté ne se possède pas. Elle se consomme, se dévore. L’appétit du cœur provoque les muscles des bras, les muscles des mains, les muscles des doigts. L’œil traverse. Être cette trace sur le mur. Manger la lumière.
Dates, lieu : 10, 12, 13 & 16. 01. 1999, Opéra National de Lorraine, Nancy (FR)
Commande du Ballet National de Nancy et de Lorraine
FORMATION
2012 Réalisation de court métrage, CEFPF, Paris
2010 Diplôme d’Etat danse contemporaine, CND, Pantin
1993 Ecole Nationale de Musique et Danse, La Rochelle
BOURSES ET RESIDENCES
2012 Artiste en résidence, Corderie Royale, Rochefort (Art visuel / chorégraphie)
2008 Bourse de résidence à Berlin du Conseil Général de Moselle (Art visuel)
1999 Lauréat de Pépinières Européennes pour jeunes artistes, Helsinki (Chorégraphie)
FILMOGRAPHIE
2024 DEPUIS QUE LE SOLEIL A BRÛLÉ, long métrage, auteur et réalisateur, production Le mouvement de l’Ange
2014 LE PHOTOGRAPHE, court métrage, auteur et réalisateur, Pendule Production
2007 MEETING POINT, court métrage, chorégraphe, Compagnie l’Instant
2005 LA FEMME QUI MARCHE, réalisateur, Compagnie l’Instant
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2012 Corderie Royale, Rochefort
2010 Eden – Dock 11, Berlin
2008 L’autre Canal, Nancy
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2014 Mac2000, Paris
2011 La mama galleria, New York City
2011 Neue Berliner Raüme, Berlin
2011 Ecole des Beaux-Arts, Besançon
2010 Sophiensaele, Berlin
2009 Biennale d’Art Contemporain, Metz
2009 Carré Rotonde, Luxembourg
2008 Nuit blanche, Metz
PRINCIPALES CRÉATIONS CHORÉGRAPHIQUES
2011 « Cinq méditations sur la beauté », trio, d’après l’œuvre de François Cheng,
sélectionné à [Re]connaissance 2011, Annemasse, concours des Centres Chorégraphiques Nationaux
2009 « Le complexe imaginaire », duo, Dot Club Berlin, Danz Festival Luxembourg / Trier
2006 « Maintenant », chorégraphie pour les danseurs du Ballet du Landestheater d’Innsbruck
2007 « Play stop concept » performance pour 5 danseurs, studio LaborGras, Berlin
2005 « Structure de l’attente », solo, commande de la Ville de Nancy
2004 « Parole d’arbre II », pour 5 danseurs et un plasticien, CCAM Vandœuvre-lès-Nancy
2003 « Dissection d’un nuage », duo, Anciennes Carrières d’Euville, festival Connivences Nantes
2001 « À la recherche de la caresse », quatuor. Diffusion en région Lorraine.
1999 « Parole d’arbre », pour 7 danseurs, Alexander Theater, Helsinki
1999 « Manger la lumière », pour 10 danseurs, Opéra National de Nancy
INTERPRÈTE
2005 Danseur dans « Human Writes », The Forsythe Company (dir. William Forsythe), Zürich
1994-1998 Danseur au Ballet de l’Opéra du Rhin, Mulhouse, au Ballet National de Nancy au Jeune Ballet de France, Paris
CATALOGUE DE L’EXPOSITION « BLITZ ’09 », BIENNALE BERLIN-METZ
commissariat Christian Debize et Hélène Doub, entretien avec Michaël d’Auzon, extrait :
La cristallisation de mouvements de danse sous forme d’image vidéo est la dernière étape d’un processus qui débute uniquement avec le corps: tournées en studio, les chorégraphies qui me serviront de matière première par la suite sont avant tout des purs moments de danse. Travaillant seul ou avec un groupe, j’ai besoin de la présence de l’œil fixe de la caméra : la danse ne peut exister sans témoin. J’ai à ce moment là le sentiment d’inscrire une écriture énergétique sur un support à mémoire, ce qui est pour moi propre à l’acte de chorégraphier. Dans un deuxième temps, parfois éloigné, vient la manipulation de l’image. J’aborde ce moment avec excitation, comme un peintre qui aurait soudain la possibilité de faire une peinture en mouvement. Au final, je me retrouve devant un objet ambigu. Chorégraphique d’une part, et plastique de l’autre, il nous parle de la présence et de l’absence simultanées du corps, faisant peut-être écho à la quête d’ubiquité propre à notre époque.
Je pense que la danse n’a pas besoin de la musique car elle possède sa propre musique intérieure. Cependant, le corps a besoin d’espace, et je m’intéresse au son lorsqu’il est créateur d’espace. Je travaille depuis quelques années avec le design sonore et j’aime sa manière très structurante de dessiner les contours d’un univers, et de rehausser les couleurs d’un lieu, ou d’un corps en mouvement.
Je suis arrivé à Berlin avec un projet clair consistant à un inventer un mode de présentation virtuelle de ma danse. J’ai commencé par réunir des danseurs et donner des ateliers, car mes problématiques artistiques étaient très liées à la composition chorégraphique et aux modalités d’improvisation. Ce premier travail a généré des rencontres, et nous avons eu de nombreux débats sur la fonction de la danse en général et sur la perception du mouvement en particulier. J’ai senti que le corps ne me suffisait pas et je me suis alors formé aux techniques de l’image, notamment aux effets et aux techniques de compositing. Puis, en montrant mes premières images, j’ai compris alors que ma chorégraphie pouvait devenir un objet pictural, et que ces images représentaient à la fois une sorte de compression du temps et de l’espace.
Je travaille actuellement avec deux danseurs berlinois sur la notion d’architecture invisible : nous cherchons à rendre perceptible la matrice mentale du corps qui danse, ou encore sa structure comportementale. Cela nous amène à nous intéresser au cerveau, et à voir que toute danse est avant tout de la pensée. Pour travailler sur ce thème nous utilisons la voix et le traitement sonore en temps réel. De façon générale, je m’intéresse à toutes les techniques qui mènent vers la chorégraphie étendue. Dans ce projet, je poursuis mes recherches sur la restitution des traces, auditives celles-ci, laissées par le passage du corps.
L’EST REPUBLICAIN – 15.01.2012 Cinq méditations sur la beauté
» (…) une chorégraphie de Michaël d’Auzon, qui en est d’ailleurs l’un des trois interprètes avec Aurore Gruel et Élodie Sicard, et qui s’appuie sur le très beau texte de l’académicien François Cheng. Il y a toujours un risque de trop intellectualiser le rendu d’un texte par le mouvement. Michaël d’Auzon a su s’en prémunir. Les danseurs livrent, en cinq courts tableaux, sur des images d’Anne Colson, des solos, duos, trios, plastiquement très réussis, où l’émotion est toujours présente. » – Didier Hemardinquer
L’EST REPUBLICAIN – 01.06.2003 Le nuage des pierres d’Euville
“ (…) Une démonstration très minimaliste et symboliste mais efficace. Il semble que ce soit la pierre qui accouche de la créature maladroite dans des odeurs d’herbe fraîche. On pense à la naissance vue par Kazuo Ohno premier maître japonais des lenteurs, face à une madone implorante. (…) L’apprentissage de l’Autre, avec les affrontements, les jeux, les partages se passe dans une lumière neuve, celle de la révélation initiatique. ” Paul Lebœuf
L’EXPRESS magazine – n° 2617 – 30.08.2001 A la recherche de la caresse
“ Pour cette création, le chorégraphe Michaël d’Auzon s’efface devant le plasticien Tout est construit autour des graphes lumineux de Robert Renard. Dans un premier temps, I’artiste matérialise le mouvement des danseurs par des traces d’encre de Chine sur de la soie. Puis il utilise des pellicules photo et applique une technique de grattage, créant ainsi des rais de lumière. Sur la scène, ces œuvres sont projetées sur de grands panneaux qui forment un cube. A l’intérieur les danseurs esquissent des mouvements synchronisés avec ces rais de lumière, dans un univers sonore électroacoustique. Michaël d’Auzon fabrique ainsi un aquarium humain ou s’animent les danseurs de la Compagnie I’Instant. Une pièce audacieuse et superbe. ” – C.D.
LES SAISONS DE LA DANSE – 03.1999 Réponse à nu
“ (…) Manger La Lumière, composé par les bandes-son de Frédéric Bailly, le pinceau de Robert Renard, quelques mots empruntés a Christian Bobin et la chorégraphie de Michaël d’Auzon. Cette chorégraphie témoigne d’un appétit de vivre fulgurant. Manger la vie, dévorer la beauté, avaler la lumière. C’est une danse folle qui suit chaque mouvement lumineux et sonore. Tant et si bien que les corps sont mis a rude épreuve : ils suivent chaque éboulement, chaque rupture, d’accélérations en immobilités. Dérèglements, dysfonctionnements, toutes les dimensions deviennent floues. Les bruits deviennent matière. On passe d’un univers de fête foraine aux lampions colorés, de cris d’enfants et d’orgue de barbarie, a des corps convulsés, secoués de mouvements autistiques. Batailles contre des menaces invisibles. C’est un spectacle cinématographique et pictural où dominent les émotions, les pulsions. “ La vie. la beauté ne se possèdent pas, elles sont trop brûlantes pour cela ”. Dans la lumière oblique, un homme et une femme, nus, enlacés, dansent tout contre la toile disposée en fond de scène. lIs semblent expérimenter cette idée et a leur tour se consumer. ” – Marie-Gaëlle Breton
L’EST REPUBLICAIN – 11.01.1999 Les murs ont la parole
« La création de Michaël d’Auzon met le Ballet National de Nancy et de Lorraine au pied du mur. Pour le faire rebondir. Création mondiale du jeune chorégraphe Michaël d’Auzon, ancien danseur de la compagnie nancéienne, » Manger la lumière » (…). Magnifiquement mis en lumière, dans un beau décor de Robert Renard, ce ballet est d’une grande force, tant dans le propos que dans sa mise en espace. Notre vie ne nous appartient pas, mais elle laisse des traces, comme les coulures sur un vieux mur. » – Didier Hemardinquer
Michaël d’Auzon
michaeldauzon [a] gmail.com